Au XIIe siècle prévaut en théologie, la doctrine de la récapitulation: Le Christ, nouvel Adam, vient reprendre toute la création pour la mener à son terme, celui voulu par Dieu. Les commenter tous, relève d'une gageure, nous sommes donc réduit à des suppositions. Nous ne devons surtout pas oublier que le chapiteau a un rôle pluri-fonctionnel: Esthétique, Didactique, Exorciste. Les chapiteaux sont de différentes inspirations, seul élan de la création des maîtres de la pierre du XIIe siècle.
 | Botanique |
| Animalière |
| Vétéro et néo-testamentaire |
| Croyances anciennes |
| Évocation de métier de la pierre |
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Composition savamment étudiée et posée. Au fond de la scène une végétation admirablement équilibrée. A gauche un démon, un reptile enroulé à sa jambe gauche, le démon tient dans ses mains une pierre. Il est de profil, debout face au Christ qui lui, est assis sur la branche d'un arbre. Le Christ enseigne un livre ouvert sur les genoux, et de son bras droit, intime un ordre à Satan. Un ange assiste le Christ. Signe du mystère de la présence de Dieu. |
Le baiser impur des deux wivres |
Dieu gaulois au maillet, combat de sangliers |
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| La chouette signe de sagesse et de connaissance, "symbole de la déesse Athéna". Mais pour l'époque, c'était elle qui annonçait le malheur, car elle était un oiseau de la nuit. |
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La Pendaison de JudasAu XIIe siècle, le poids d'un certain déterminisme se fait sentir, devant lequel notre mentalité moderne s'insurge à juste titre. Judas face à son jugement. Sa ceinture l'étrangle, on y remarque la bourse aux deniers, c'est le démon qui le pend comme si Judas était la victime du démon. Liberté atténuée dans la trahison. Malgré cette scène dramatique, une beauté s'en dégage, tout est taillé en profondeur. D'un bloc on a fait surgir cette scène en relief, des plantes qui servent de décoration. Le damier du tailloir enferme la scène comme s'il s'agissait d'un drame sans issue. |
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Le faux prophète BalaamBalaam est représenté comme un pèlerin. Selle, étrier étaient alors inconnus. Balaam tient en un tau : une icône chrétienne, c'est le symbole de la croix. L'ânesse est apeurée, l'ange bien droit, ailes repliées, demeure, les pieds sur les murs d'une cité, l'épée levée. L'ange est le gardien de la maison d'Israël. Entre ses ailes, une étoile, rappel de la prophétie de Balaam: "Un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d'Israël". |
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La fuite en ÉgyptePrends l'enfant et sa mère, fuis en Égypte, la colère du roi Hérode. Marie trône comme une vierge byzantine, l'enfant Jésus serré contre elle. Ses pieds ne sont pas dans le vide, ils reposent sur un support. l'imagier a relié par une ligne brisée au corps du chapiteau. Les sabot de l'âne reposent sur 4 roues. Cela donne une impression de mouvement, mais la roue chez nos ancêtres n'évoque-t-elle pas la colère des dieux. |
Le Christ reçoit Marie Madeleine |
Les Trois Marie au tombeau du Christ |
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Chapiteau de la nef: Les Génies |
Chapiteau de la nef: Les Génies |
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Chapiteau du transept: Phénix |
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